Avec cette série, j'ai choisi de parcourir des lieux communs abandonnés, oubliés, désormais cachés de nos regards. Surface de projection de notre propre finitude, la ruine devient un support matériel pour la méditation sur le temps.
Le procédé couleur utilisé et ses aberrations chromatiques (procédé dérivé de la trichromie) tente de renforcer une idée de rupture entre ces lieux précaires et instables et ceux qui les ont occupés, et de nous faire prendre conscience de l’aspect artificiel de toute construction humaine inéluctablement vouée à la dégradation.